Hop, bonne année à vous, pour commencer ce blog un article trop long en forme de rétrospective/infodump sur 2024. qui comporte tout ce que j’aurais pu (du ?) publier dans des entrées plus détaillés mais que je n’ai pas fait. Ça m’apprendra à ne jamais finir ces brouillons trainant depuis 4 mois.
Culture
Musique
Peu de concerts cette année : on est passé de 14 en 2023 à 5. J’ai l’impression que l’offre était assez pauvre, ou alors que je suis juste passé à côté de ce qui se passait.
Au programme :
- Enter Shikari
- French 79
- PVRIS
- London Grammar
- Une Hospitality, les soirées DnB du label Hospital Records, ici c’était plutôt en après-midi
Contrairement à 2023, pas de saut dans un autre pays ou une autre ville pour aller voir des concerts, tout était à Paris.
J’essaye depuis un petit mois d’élargir ce que j’écoute. Spotify m’enferme dans une bulle, et je trouve ça assez désagréable. Des podcasts de musique comme Côté Club pourraient aider à la découverte.
Ciné
Souscription d’une carte UGC Illimité, mais sans l’utiliser si souvent. Impossible de donner des recommandations : ma mémoire est terriblement mauvaise quand il s’agit de fiction. Il faut absolument que j’ouvre un Letterboxd pour garder un historique.
Jeux vidéo
Reprise du jeu cette année. Me poser, lancer un jeu : ça faisait longtemps que je n’avais pas su faire ça, sur aussi longtemps. Je joue sur PC, et pour la liste des jeux on a :
- Stray (qui m’a donné la nausée)
- Persona 5 Royal
- The Last of Us Part I (qui a tourné un peu trop en potato mode)
- Horizon Zero Dawn que je viens de commencer, mais qui s’annonce plutôt bien
Persona a été un gros coup de cœur, mais je regrette juste qu’il soit trop long et lassant sur la toute fin. Mention spéciale également sur l’OST, au point où je pouvais juste ne rien faire et les écouter quand je tombais sur un nouveau morceau.
YouTube
Sur YouTube, je suis tombé dans le rabbit hole de Taskmaster, une émission britannique où des célébrités ont des missions absurdes à réaliser et sont notées sur leur exécution. Rien à promouvoir, rien à gagner, le show est bon enfant. Les New Year Treats sont une bonne porte d’entrée.
Peu de nouveaux abonnements autrement : Becca Farsace depuis son départ de The Verge, Le Nouveau Programme, qui parle d’architecture, et Answer in Progress, qui explore un nouveau thème toutes les semaines.
Japonais
Trop peu de travail et autant de progrès. Il y a eu une période de 2-3 mois d’utilisation de Wanikani (un outil pour apprendre des caractères) et Marumori (grammaire + vocabulaire), mais ils ont été abandonnés dès mes vacances. Par contre, je suis surpris de voir que du vocabulaire me revient naturellement (le dernier exemple en date était le film My Sunshine). Mon point faible reste toujours la grammaire. Siri sur mon téléphone est en japonais ce qui me force à mettre mes minuteurs/réveils et à suivre les indications de directions vocales dans Plans dans cette langue.
Sport
Jeux olympiques et paralympiques
Alors, je ne regarde pas de sport en général. Exception faite des grosses compétitions dans les phases finales, type le foot (où je peux même aller sur les fanzones – c’est souvent fun là bas), mais du coup, ça a été les JO cette année.
J’ai pris mes premiers billets en avril, un peu à reculons, en voyant bien que j’allais être coincé à Paris. Tant qu’à faire, autant essayer de prendre plaisir dans l’événement. Mon choix s’est tourné vers du Skateboard (la finale masculine en street), du BMX freestyle (les qualifications mixtes) et de l’équitation par équipe.
Voir une partie du relais de la flamme partir de la mairie de ma ville en banlieue m’a rendu ULTRA FIER. La cérémonie d’ouverture m’a mis une GIGA CLAQUE. Dès le début des compétitions, je rajoute du Tir à l’arc (finale femmes) et du Taekwondo (euh… mixte dans certaines catégories de poids) à la liste des épreuves que je vais voir.
Sur le retour du Tir à l’arc, je vois passer le cyclisme en ligne dans le 20ème. Encore une fois, un sentiment de fierté de voir la course sillonner un de mes lieux de vie.
Mon frère avait évité Paris pour les JO, je l’embarque pour du Cécifoot et du Para-Athlétisme. Là encore, content d’y avoir assisté, l’ambiance était folle, surtout sur le Cécifoot où la France était en compétition.
Ma pratique
Concernant ma pratique personnelle, je fais un peu plus d’activité. La valeur de VO2Max relevée sur mon Apple Watch s’était totalement effondrée en 2023 ; elle est remontée au niveau de 2022, sans être au-dessus de la moyenne. J’ai commencé à utiliser Ring Fit sur Switch (après avoir enfin investi dans des rideaux qui me cachent des voisins quand je m’agite, ça aide 🙃) et repris le vélo d’appartement les jours où je ne sors pas de chez moi.
Transports
Le métro s’arrête désormais à 4 minutes de chez moi, un réel soulagement. Avant, je devais marcher 20 minutes à un bon rythme, et ça pouvait me démotiver assez rapidement. Je continue quand même à faire certains de mes déplacements à pied, du type aller dans le centre de Paris ou chez de la famille. Ça me prend 30 à 60 minutes, ce qui est deux fois plus long qu’en transports, mais ça me permet d’être actif.
Santé
L’arrêt de mon anti-épileptique. Enfin ! Pour le contexte : un conducteur m’a renversé dans Paris fin 2019, me causant un léger trauma crânien, suivi, sur le moment, d’une crise d’épilepsie. Je n’ai aucun souvenir de l’impact ou d’avoir passé 30 minutes assis sur le trottoir. Ma mémoire a repris dans l’ambulance des pompiers, qui m’ont emmené passer la nuit aux urgences. Quelques jours après l’accident, l’électroencéphalogramme montrait des courbes louches, d’où les cachets à prendre. Sur l’avis du neurologue, je ne prends plus mon traitement depuis mars. J’ai noté une amélioration de mon humeur, bien que le neuro m’ait indiqué que ça ne soit pas lié.
En novembre 2023, je m’étais fixé d’arrêter de boire pour un an. Ça s’est fait sans souci, mais socialement c’était plus compliqué à gérer. Je bois à nouveau doucement depuis quelques semaines.
Une prise de sang m’a montré une carence en acide folique (vitamine B9). Je mange plus de légumes depuis que je le sais. Étonnamment (non), cumulé au sport et à l’arrêt de l’alcool, 7-8 kg ont disparu sur la balance au deuxième semestre. Sans avoir été en surpoids pour autant, ça m’aide à mieux me sentir.
Bonne grosse tachycardie sur Ring Fit, suivie d’une crise d’anxiété pendant 2 semaines. Rien d’inquiétant selon ma généraliste ; cependant, j’ai un examen à faire auprès d’un-e cardiologue.
Sinon, gros bad à l’approche de mon anniversaire où j’étais “eh, je n’ai pas vu ces 5 dernières années passer, et WOW, WOWOW, du temps est clairement passé”.
Travail
Toujours insatisfait, je suis dans une situation que je qualifierais de télétravailleur, mais dans les bureaux de l’entreprise (je passe trop de temps dans les phone-booths). Mon équipe se limite à mon binôme, qui a un contrat full-remote depuis la banlieue parisienne, et mon manager, qui est en Normandie.
L’entreprise est au courant de mon insatisfaction (ou est sourde). Une auto-évaluation trimestrielle comportait quelque chose ressemblant à : “Mon objectif pour les 3 prochains mois est de trouver quelque chose d’intéressant à faire dans cette boîte ou ailleurs.”
Je suis développeur et les tâches que j’ai réalisées depuis mon arrivée dans l’entreprise consistaient principalement en la mise à jour de la stack Python : passer d’un framework web à un autre, mettre à jour l’ORM en dégageant les warnings, repasser sur 1 200 modèles de sérialisation pour mettre à jour une lib. J’ai aussi été prêté à d’autres équipes pour faire de la formation.
On m’annonce des sujets un peu plus intéressants pour 2025, mais j’ai accumulé un ressentiment qui ne va pas m’aider à continuer. L’entreprise serre les coûts dans tous les sens, ne remplace pas les développeurs qui partent (mais c’est aussi le cas pour les équipes commerciales ou de support) et axe l’essentiel de sa stratégie sur l’effet paillettes de l’IA.
En parlant d’IA, vu qu’on me paie l’abonnement, j’ai commencé à utiliser Copilot. Ça génère plein de bullshit ; néanmoins, j’ai trouvé ça intéressant surtout pour écrire des tests.
Voyages
Amsterdam fin avril/début mai, un peu sur un coup de tête, parce que j’avais des jours à poser. J’arrive à Amsterdam Centraal pendant Koningsdag : tout le monde est en orange, c’est le bordel dans la rue, les canaux sont pleins de barques, je n’avais pas anticipé ça et c’était une bonne surprise. Comme beaucoup de villes européennes, elle souffre du sur-tourisme et c’est un peu compliqué de venir sans avoir organisé son séjour à l’avance. Je suis remonté par Bruxelles pendant un jour avant de retourner à Paris, mais sans m’y attarder.
Séville fin octobre. TROP BEAU. J’avais en tête de chill et j’ai été servi. Il y a de nombreuses petites places dans la ville où se poser. Il faisait chaud : 27 degrés quand j’ai débarqué. J’ai fait un saut à Cordoue : la mosquée-cathédrale est impressionnante.
Pour Amsterdam comme Séville, HostelWorld m’a aidé à rencontrer du monde. À mon sens, le chat à l’échelle des villes entre les backpackers est la fonctionnalité qui justifie que je paie 5-10 % de plus pour mes réservations d’auberges de jeunesse.
Social
Ces 5 dernières années m’ont poussé à m’isoler : le Covid, les médocs, les transports relativement loin, le télétravail, le fait d’avoir coupé Twitter (j’étais en privé depuis un bon moment, je ne postais plus depuis 2 ans, et j’ai fermé mon compte début 2024), les connaissances parties de Paris, celles qui ont eu des gamins, la flemme générale.
Dans le passé, pouvoir traîner dans des lieux où on voit les mêmes têtes régulièrement (une classe, une asso…) est quelque chose qui m’a plu, ça permet de prendre le temps de ne pas rusher une relation. Twitter avait aussi ce rôle dans ma vie et m’avait fait rencontrer pas mal de gens ou consolider des connaissances d’ailleurs, et ça me manque. Un exemple de l’opposé : Tinder (ou n’importe quelle app de rencontre), je suis incapable de l’utiliser, ça m’effraie, tout est si artificiel, tout va soit trop vite, soit trop lentement.
Je suis présent sur Mastodon depuis 2018 mais ça n’a pas pris la place qu’avait Twitter. J’ai tenté en 2023 Threads, qui est le pays du clickbait, et Bluesky. Bluesky s’est passé de codes d’invitation début 2024, et avec les dingueries d’en face plusieurs vagues d’utilisateurs sont arrivées. Et, oh, que ça fait du bien de retrouver certaines dynamiques de Twitter. Je regrette de ne plus poster tout ce qui me passe par la tête comme par le passé.
Sinon, en dehors des interwebs, je sais très bien me débrouiller pour vivre seul, mais ça commence clairement à me peser de ne pas savoir partager des voyages, concerts, un ciné ou d’autres moments avec du monde. Pour voir de nouvelles personnes, je me force à aller à des meetups/events, mais, étant le petit nouveau, ça pique.
Avoir de la reconnaissance ou de la notoriété est quelque chose qui m’attire en ce moment, mais c’est compliqué. J’ai toujours l’impression de ne pas être intéressant, de déranger, de ne pas savoir m’imposer.
Pas mal envie de ne plus me soucier de l’avis des autres (paradoxalement je dois aussi apprendre à leur faire confiance), de faire ce que j’ai envie et m’amuser, mais ça demande aussi de sortir de ma zone de confort, un peu en conflit de ma nature discrete et “normie” au possible dont j’ai envie de me détacher.
Tech
2024 a marqué le remplacement de mon ordi portable. De 2018 à 2023, je comptais sur celui fourni par ma boîte, mais en changeant d’entreprise en 2023, je me suis retrouvé avec quelque chose de managé. Ça ne me donne aucune confiance en ce matériel, donc je ne mets rien de personnel dessus. Dans l’absolu, j’aurais dû faire ça plus tôt pour isoler mes données perso-pro.
Mon MacBook Pro 2013 a donc laissé sa place à un MacBook Air M3. Je me suis fait un peu violence pour ne pas choisir un Pro avec sa meilleure connectique et son meilleur écran, mais qui est aussi plus lourd, plus gros, plus cher. Mes dernières utilisations de celui de 2013 consistaient à agir comme upstream de mon routeur quand ma fibre déconne, avec un téléphone en guise de modem 4G.
Niveau acquisitions il y a également :
- un Raspberry Pi pour y mettre notamment Home Assistant et 2-3 autres bêtises,
- un Flipper Zero, il faut que j’explore là aussi, je me suis fait avoir par la version transparente,
- un nouvel écran, 4K contre QHD précédemment, avec plus de luminosité et charge/hub USB via un seul câble USB-C,
- une imprimante Brother mon ancienne de 2016 avait son toner mort, la nouvelle gère l’impression via le réseau.
J’ai tenté de faire du stream local pour jouer entre mon bureau et ma télé, ça marchait pour Persona 5, moins pour les autres jeux. Mon PC fixe a fini dans le salon au final. C’est moche, mais je ne compte pas pour autant passer sur console pour jouer.